Paris, décors et illuminations de Fêtes
Cette semaine nous sommes "montés" à Paris pour conjurer l'ambiance morose du moment et essayer de trouver matière à rêver. Nous avons choisi d'y aller mardi.
On commence notre balade au pied du Printemps, grand magasin inauguré en 1865. Qu'il est beau avec ses coupoles dorées.
Tous les produits de luxe sont bien entendu mis en avant, parfums, chocolats, vins, champagne, bijoux...Mais je vais vite comprendre que cette année la mode est au bestiaire...
Ces calendriers de l'Avent sont particulièrement élégants.
Un peu plus loin, un petit détective nous invite à le suivre tout au long des vitrines. Avec les reflets il n'est pas aisé de faire de belles photos.
Entrons
Une table somptueuse et féérique est dressée pour la fête (bien loin, oh combien bien loin de celle des Noël d'antan sans parler du Noël originel)
Tout est fait pour que nous sortions éblouis de ce lieu mais pas assez cependant pour que nous acceptions de payer 29 euros dix macarons de chez Ladurée tout aussi bons qu'ils puissent paraître.
Zara est un magasin qui se fond entre le Printemps et les Galeries Lafayette.
Là aussi la déco a été soignée, qu'elles sont belles les jeunes femmes perchées sur leur escabeau, longues jambes fuselées, habits de lumière, je fus de celles là, sans le luxe, mais avec un certain charme, je rêvais, je ne rêve plus. Autre temps, certains diraient autres moeurs, non, autres priorités moins futiles sans doute, moins de paraître, moins de poudre aux yeux, plus de sagesse.
Boulevard Haussmann les Galeries Lafayette nous ouvrent leurs portes.
Passons
Ah le voilà le beau, l'unique, le magique, le magnifique sapin des Galeries. La dernière fois que j'ai l'ai vu, il avait la tête en bas. Je le préfère bien planté au dessus des boutiques de parfums.
Cette coupole des Galeries Lafayette est extraordinaire, elle tient du temple, de l'église avec ses vitraux, du théâtre à l'italienne avec ses balcons sompteux, la lumière est partout.
Ces vitrines où la toile de Jouy a été revisitée sont du plus bel effet.
Qu'il fait chaud dans ces magasins, on apprécie de retrouver l'extérieur. Etant donné la période trouble que nous vivons on est surpris de voir que les gens déambulent sans crainte apparente. Les forces de l'ordre ? Durant l'après-midi que nous passons à Paris nous ne verrons en tout et pour tout que quatre policiers.
On retrouve les vitrines .
L'ai-je bien descendu ?
Ici des flamants roses se prennent pour des petits rats.
Nous quittons les grands boulevards pour les Champs Elysées
Bien calmes et sans déploiement des forces de l'ordre, plus de traces des désordres des samedis derniers, seules les plaques métalliques manquent autour des arbres. Ceci dit les Champs Elysées manquent totalement de charme, lumières rouges fixes dans les arbres, boutiques de luxe à la déco minimaliste. Descendus du métro à la station Rond Point nous ne remontons même pas jusqu'à l'Arc de Triomphe, Renault avec sa déco "de saison", Cartier, Rollex ont fait un petit effort, ici le luxe est ailleurs que dans la déco et n'attend pas Noël pour attirer la clientèle. Quelques années en arrière régnait une autre atmosphère, grande roue, marché de Nöel ajoutaient leur touche à l'esprit du moment. Rejetés, à tort ou à raison ils font aujourd'hui défaut.
Renault
Entrée du Fouquet's. Quelques mètres en contre-bas il y a la crêperie du Fouquet's. Si si ! Le Fouquet's fait des crêpes. Si la crêpe de base est à un tarif tout à fait acceptable, elle passe à 8.50 euros si on y ajoute une cuillère (petite) de confiture. J'espère au moins qu'elle est bio et bonne.
Waouh c'est quoi ça ?
Lassés des Champs Elysées au hasard on bifurque à gauche par une rue qui nous conduit avenue Montaigne éclairée comme... un sapin de Noël qui d'ailleurs habille la façade de la boutique Dior.
Ah oui là c'est joli.
Le grand hôtel Plazza Athénée.
Un super menu
Je testerai bien les Saint Jacques de Chausey, chou fleur en fine croûte...
J'essaierai de faire ça chez moi pour Noël.
La Tour Eiffel, intemporelle brille dans la nuit de Paris
Et je ne voudrai pas quitter la capitale sans essayer la troto électrique !