Lundi 3 juin
Depuis la gare de Rosersberg le train appelé Commuter Rail nous mène en une bonne demie heure au coeur de la capitale suédoise. Nous devons descendre à T-Centralen mais emportés par la foule nous descendons une station trop tôt à Odenplan. Erreur magistrale. Ne pas suivre comme des moutons et bien suivre son itinéraire, cela nous servira de leçon. Bref depuis cette station il va nous falloir 1 h et demie de patience, de questionnement aux passants pour trouver la gare centrale. Certains nous envoient au Nord, d'autres au Sud, d'autres là, dans un parc... En fait je crois qu'ils ne savent pas où c'est et qu'ils n'osent pas nous l'avouer. Nous sommes plusieurs fois tentés de renoncer. L'intelligence aurait voulu que nous retournions sur nos pas, que nous reprenions le train et que nous descendions à T-Centralen mais on s'est entêtés . Cela nous a permis de comprendre que Stockholm est la capitale, que c'est une grande ville d'un million et demi d'habitants,en croissance constante, grouillante,et qu'on y circule pas comme dans les petites villes que nous avons déjà traversées. Le métro s'appelle ici Tunnelbanna symbolisé par un T.
Stockholm est née à l'embouchure du lac Mälaren sur un archipel composé de 14 îles que la ville a progressivement colonisées. De pont en pont, de quai en quai, la capitale révèle , son histoire, son architecture élégante, colorée et ses multiples oasis de nature. Stockholm a été élue en 2010 première capitale verte européenne. Il est vrai qu'ici les transports en commun sont très largement privilégiés, qu'on n'y entend pas de coups de klaxons intempestifs, ni des sirènes hurlantes. C'est étonnant...
Tout en cherchant la direction de la gare centrale je photographie au hasard ce qui passe sous mes yeux, je trouverai les noms de ces endroits ultérieurement.
Eglise Adolf Frederic
Devant la maison des concerts (Konserthus) on admire la fontaine d'Orphée composée d'élégants personnages. C'est situé sur Hörtoget une grande artère moderne et très animée. Sur la place se trouve un marché permanent.
Puisque la rue descend on descend avec elle, normalement en bas on devrait trouver l'eau. Deux rues plus tard on passe devant l'immense bâtiment de la Poste centrale. La gare se situe juste en face.
Du coin de la rue la vue s'ouvre sur l'imposant clocher de l'église Sainte Claire.
J'ai un guide de voyages, le Petit Futé où est imprimé un plan rikiki. L'office de tourisme se situe dans la gare centrale. Une fois celle-ci repérée on s'aperçoit que c'est un tout petit kiosque situé au centre du hall et qu'il y a là une queue conséquente. Deux personnes seulement se démènent pour apporter les réponses à une foule cosmopolite. Certains clients semblent vouloir acheter la terre entière tant leur station au guichet est longue. Enfin c'est notre tour. Pour nous ce sera un plan de métro, deux pass pour 72 heures pour tous les transports terrestres et deux billets bateaux pour 24 heures. On a cassé la tirelire mais ce n'est pas tous les jours que l'on vient à Stockholm, on m'annonce la somme à payer : 1320 ; un petit temps d'affolement ; du calme ce sont des couronnes suédoises ou sek, pas des euros, en euros cela fait environ 130 euros. Nous voilà parés. Il y a beaucoup de travaux dans le centre ville autour des voies ferrées et des quais, il nous faut encore emprunter des tunnels, des déviations, avant d'arriver enfin en vue de Gamla Stan, le quartier historique de Stockholm, là où se trouve le palais royal. Midi sonne quand on y arrive. On a perdu beaucoup de temps ce matin.
Le ciel qui était gris ce matin a viré au bleu et puis tout à coup il devient noir. On a beau commencer à connaître les caprices de la météo suédoise, cette fois-ci on tend le dos.
Sauve qui peut
Vue générale sur Gamla Stan
The house of Nobility
Enfin, on aborde Gamla Stan qui se traduit littéralement par "vieille ville". On y trouve le château royal, la cathédrale, le musée Nobel, le siège du parlement, c'est la zone fondatrice de la ville, elle occupe une surface très restreinte au coeur de la cité mais c'est un endroit très vivant.
Partons déambuler dans ces ruelles aux hautes maisons colorées.
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Il est temps de trouver un endroit où se restaurer mais nous ne savons toujours pas ce que mangent les suédois donc ce sera pub, fish and chips et bière locale, Abro. Aucune difficulté pour parler la serveuse est...bretonne. Le fish and chips est délicieux et la bière bien fraîche mais attention toutefois au prix de cette bière qui s'avère être très élevé, à elle seule elle représente la moitié de l'addition.
Rassasiés on reprend notre découverte du quartier. Les églises sont payantes tout comme la cathédrale. On ne veut pas payer pour visiter une église encore consacrée. On arrive sur la place Stortorget, elle est noire de touristes rassemblés autour de leurs guides. Les hautes façades qui la bordent sont éclatantes de couleurs, les terrasses accueillantes, les boutiques proposent des souvenirs "locaux", une fontaine occupe le centre et le musée du prix Nobel complète le tableau. Il y a à voir et à faire ici .
Palais royal
Statue équestre de Jean Baptiste Bernadotte
un français roi de Suède
Jean-Baptiste Bernadotte, né le 26 janvier 1763 à Pau mort le 8 mars 1844 à Stockholm, passa en l’espace de trente-huit ans d’un rang de soldat du roi de France aux titres de roi de Suède et de Norvège sous les noms de Charles XIV Jean (en suédois Karl XIV Johan) et de Charles III Jean (en norvégien, Karl III Johan) après avoir été général sous la Convention, ambassadeur puis ministre durant le Directoire, maréchal d'Empire et prince de l'Empire.
En 1810, alors qu'il se trouve à Paris en semi-disgrâce, le parti pro-français suédois lui propose d'être candidat lors de l'élection du nouveau prince héritier, dans l'espoir de récouvrer, avec l'appui de Napoléon, la Finlande que la Russie a annexée en 1809. Grâce à Jean Antoine Fournier un Grenoblois ayant vécu 18 ans en Suède, qui y retourne se faisant passer pour l'« envoyé » de Napoléon, et y mène une propagande active et habile, Bernadotte est élu à la surprise générale. L'élection se tient le 21 août 1810 devant les quatre ordres suédois, réunis lors des états généraux à Orebro, ville du centre de la Suède, afin d'éviter des troubles possibles à Stockholm. (source Wikipédia)
Il part avec l'assentiment de Napoléon qui accepte ce choix lors d'une entrevue commune avec des émissaires suédois. Napoléon espère ainsi obtenir un allié solide au nord de l'Europe. Bernadotte débarque à Helsingborg le 20 octobre 1810, et le 31 suivant, il est présenté aux états généraux ; le 5 novembre 1810, adopté par le roi Charles XIII il prend le nom de Charles Jean. Il consent d'abord à seconder la politique de l'Empereur, participe au blocus continental et déclare la guerre à l'Angleterre mais sans entreprendre aucune action concrète. En fait, dès 1811, la sénilité frappant son père adoptif, il dirige les affaires du royaume de Suède. Il ne devient cependant roi de Suède officiellement qu'en 1818, au décès de Charles XIII.
Il est temps de quitter l'attachant quartier de Gamla Stan pour aller voir d'autres quartiers. On gagne le quai tout proche et comme on a notre pass on embarque et le départ se fait presque immédiatement. On ne peut pas rater la figure maritime emblématique de Stockholm : le trois mâts Af Chapman amaré aux quais de l'îlot Skeppsholmen.
Nombreux sont les bateaux au mouillage dans ce secteur.
On passe rapidement de ce coin calme à un endroit beaucoup plus chic qui concentre les plus beaux hôtels sur Strandvägen.
Le trajet suivant nous mène vers l'île de Djurgarden, une grande île toute en verdure. C'est ici que l'on trouve la plupart des musées, celui du Vasa, du groupe Abba, de Skansen, le Nordic museum et aussi le grand parc d'attraction Tivoli.
Le "sarcophage" du Vasa est nettement identifiable.
Les attractions du parc Tivoli sont construites au ras de l'eau.
On s'écarte à nouveau de l'agitation pour aborder un quartier plus calme et plus populaire.
En approchant de lîle de Södermalm on a une très belle vue sur un ancien moulin transformé en hôtel.
C'est aussi le secteur d'apontage des bateaux de la société Viking line.
On passe devant le musée de la photographie avant de terminer notre tour.
Parfait ce tour de bateau. Il me permet de mieux situer les endroits que je veux voir. Descendus du bateau on prend un bus qui nous mène sur l'île de Djurgarden où plusieurs choses m'intéressent.
Il y a beaucoup de musées ici : celui du Vasa, celui de Abba, le musée Nordic, le musée Viking, le parc d'attraction Tivoli, Skansen qui regroupe des maisons venues de tout le pays etc. Nous flânons longtemps ici, au gré du vent...Bretons ou Normands, est on si différents ?
Petite balade dans Djurgarden
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Ici, près d'un cimetière nous trouvons un monument qui égrène une longue litanie de noms. C'est le monument dédié aux victimes du naufrage de l'Estonia...
Tout s'est passé très vite, cette nuit du 27 septembre 1994: en moins de 30 minutes, le ferry Estonia qui reliait Tallinn à Stockholm avec 989 personnes à bord a sombré dans une mer Baltique démontée, faisant 852 morts.
Les secours parviennent à sauver de la noyade et de l'hypothermie 138 personnes qui seront dirigées vers des hôpitaux finlandais et suédois. L'une d'entre elles succombera cependant peu après.
Au total, 94 corps de victimes, essentiellement suédoises et estoniennes, ont pu être repêchés, mais 757 n'ont jamais été retrouvés, emportés par la mer ou toujours prisonniers de la coque du navire que les autorités scandinaves ont refusé de renflouer, sanctuarisant la zone du naufrage. (source Le Point).
Sur cette note de tristesse Il est l'heure de regagner T-Centralen pour rentrer à Rosersberg. C'est l'heure d'affluence. On prend un tram, puis on change pour un bus et on descend devant T-Centralen très animé. Trouvons maintenant notre destination. Cette gare se présente sous forme d'élipse, on décode plus ou moins notre destination, on descend au 1 er sous-sol, rien qui nous dise quelque chose, on remonte, je demande au guichet. Si, il faut descendre. Au 1er sous sol on redemande, il faut s'avancer au milieu du quai pour trouver un escalator qui descend encore et ainsi de suite jusqu'au... 6 ème sous sol. Aller- Retour, descendre, remonter cela nous prend 3/4 d'heure. On apprend. On ne va quand même pas téléphoner à Luca pour qu'il vienne nous chercher en plein Stockholm. Que nenni. Enfin arrivés sur le quai du Communoter Trail il nous faut encore trouver dans quel sens il va. Marstra, ça me résonne encore dans les oreilles. Un train ! On monte. 1er arrêt. Ouf ça va on est dans le bon sens. Maintenant ne pas louper l'arrêt à Rosersberg. J'imprime le paysage dans ma mémoire pour demain. Le ciel se couvre à l'approche de Rosersberg. Ah non, on ne va pas en plus se prendre une averse sur le chemin du retour ? Il est 19 h. Nos vélos nous attendent, aller encore une grimpette, encore un peu de courage avant de retrouver le parking, le camping car, la Strada et Luca avec qui nous debriefons sur cette journée autour d'un bon verre de vin. La journée fut rude, vite au lit demain sera un autre jour et on s'endort en se disant que nous ne comettrons pas les mêms erreurs qu'aujourd'hui.
Mardi 4 juin
Il a un peu plu cette nuit. On ne se précipite pas pour partir à la gare et ... on rate notre train, 1/2 h d'attente pour avoir le prochain. On descend à Gamla Stan et on file sur le quai pour prendre le bus rouge, c'est compris dans nos forfaits. Bus à impériale mais pas décapoté et pourtant il fait beau. Avec lui c'est deux heures de balade dans la ville et hors la ville. l'audio guide ne fonctionne pas bien je finis par m'en passer. De ce tour de bus je garde un souvenir mitigé, mon mari lui a aimé. Il faut savoir que l'on peut descendre où l'on veut et remonter à bord d'un bus suivant quand on veut mais nous on fait le tour complet.
Puis on traîne dans la ville sans but précis, profitant de l'atmosphère ambiante, tout le monde à l'air heureux. Il fait très beau. 26 ° en ce début d'après midi.
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Au programme de l'après-midi le musée du Vasa, mon mari veut y aller à pied pourtant c'est loin. Bon on ne regrettera pas de flâner sur les quais, on va prendre une leçon d'art de vivre à la suédoise sur les bateaux.
Nous voici arrivés à bon port si j'ose dire car ce n'est vraiment pas ce qui est arrivé à ce grand bateau qu'était le Vasa. Vous connaissez son histoire ?
Le Vasa est un navire de guerre construit pour le roi Gustave II Adolphe de Suède, de la dynastie Vasa, entre 1626 et 1628. Le navire sombra après une navigation d'à peine un mille marin lors de son voyage inaugural, le 10 août 1628. Le Vasa tomba dans l'oubli après la récupération de ses canons, au cours du XVII ème siècle. L'épave fut localisée à la fin des années 50 dans la vase d'un chenal situé à la sortie du port de Stockholm. La coque, entière et largement intacte, fut renflouée le 24 avril 1961 et entreposée dans un bâtiment provisoire nommé Wasavarvet (« chantier naval du Vasa ») jusqu'en 1987 puis dans un nouveau bâtiment appelé musée Vasa à Stockholm. Le vaisseau est l'une des attractions les plus populaires de Suède et le deuxième musée du pays par sa fréquentation avec plus d'1,1 million de visiteurs en 2008, et plus de 25 millions de visiteurs depuis son renflouement.
Les raisons du naufrage sont à chercher dans une combinaison de facteurs, mettant en cause la structure même du bâtiment, trop lourd dans les hauts et pas assez lesté. Malgré son manque de stabilité dans le port, il fut autorisé à hisser les voiles, avant de chavirer puis de sombrer quelques minutes plus tard, dès qu'il rencontra un vent plus fort qu'une simple brise. Le roi Gustave Adolphe, à l'étranger lors de l'inauguration, était impatient de voir son vaisseau rejoindre la flotte de la Baltique en pleine guerre de Trente Ans. De plus, ses subordonnés avaient manqué du courage nécessaire pour aborder avec lui en toute franchise la question de la structure du navire ou envisager un report du voyage inaugural. Aucune sanction ne fut prise contre quiconque, après l'enquête menée par son Conseil privé pour déterminer les responsabilités.
Lors du renflouage de 1961, les spécialistes de l'archéologie maritime mirent au jour des milliers d'objets ainsi que les restes d'au moins 25 personnes. On trouva des vêtements, des armes, des canons, des outils, des pièces de monnaie, des couverts, de la nourriture, des boissons et six des dix voiles du navire. Les objets et le navire lui-même ont apporté aux historiens une somme de connaissances sur les techniques de la guerre et de la construction navales, ainsi que sur la vie quotidienne en Suède en cette première moitié du XVII ème siècle.
Le navire était destiné à servir les aspirations expansionnistes de la Suède et de son roi Gustave Adolphe, et aucune dépense n'avait été épargnée pour son équipement et sa décoration. C'était l'un des plus gros navires, l'un des plus lourdement armés de son temps, chargé de centaines de sculptures, toutes peintes de couleurs vives...(source Wikipédia).
Le musée se présente comme un grand sarcophage, le Vasa repose au fond d'une fosse, il gît dans la pénombre pour ne pas l'abîmer, en grimpant dans les étages on peut en distinguer tous les détails, des salles accueillent les objets trouvés dans et autour du bateau. Globalement c'est bien fait, on va y passer presque trois heures.
Voici une sélection de photos mais le mieux c'est tout de même de le voir par soi même.
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Avant de rentrer à Rosersberg je veux voir certaines stations de métro, celles-ci ont la particularité d'être très bien décorées. Quelques stations dans un sens, quelques stations dans l'autre en essayant de ne pas nous perdre et de ne pas rater notre train de retour.
Notre retour s'effectue sans encombres et comme hier nous retrouvons Luca qui nous attend à Rosersberg.
Mercredi 5 juin
Pour profiter au maximum de cette dernière journée à Stockholm nous nous levons tôt et nous partons tôt par le désormais connu chemin qui mène à la gare de Rosersberg. Le beau temps s'est installé. On ne saurait quitter la capitale sans aller assister à la relève de la garde au palais royal mais avant nous allons visiter l'église Adolf Frederic, celle qui est la première image de cette page de blog. Toute de blanc vêtue elle date du XVIII ème siècle et son intérieur est de style rococo. Son gardien nous accueille il parle un peu notre langue. Il nous fait comprendre qu'il est champion de pétanque de Suède et il s'en va dans la sacristie chercher ses boules et d'autres pour nous et nous propose de faire une partie. C'est fort sympathique mais hélas nous n'en avons pas le temps.
Il n'y a qu'une grande artère à traverser et quelques rues adjacentes à longer pour arriver devant la rouge église Saint Johannes. Ses vitraux sont réputés. Ah, elle n'ouvre qu'à 11 heures, on patiente en se promenant dans le parc. En lisant mon guide j'apprends qu'elle a été bâtie en six ans seulement et qu'elle fut achevée en 1890. Le campanile de l'ancienne chapelle édifié un peu à l'écart est beaucoup plus ancien, c'est même le plus vieux bâtiment en bois de cette partie de la ville.Un autre couple patiente lui aussi. 11 heures sonnent nous nous présentons à l'entrée. Rien. Nous faisons le tour de l'édifice, toutes les portes sont closes. Nous patientons jusqu'à 11 h 15. L'église reste désespérement fermée. Dommage mais il nous faut rejoindre le palais royal pour la relève de la garde alors nous partons à regret.
Retour à Gamla Stan. Il fait très chaud, 26 °. La relève de la garde commence à 12 h 15 précises mais les places sont chères. Je m'installe au mieux pour prendre les photos. Je suis en place une demie heure avant le début de la relève. Francis lui s'est installé à l'ombre sous les arcades. A l'heure dite la parade commence. C'est un ballet très complexe . Les tenues, les échanges verbaux, les musiques, les pas, tout est codifié. Plusieurs fois je vacille sous la chaleur mais je tiens bon. La fanfare exécute des morceaux militaires puis des musqiues plus "swing". Le tambour-major est une femme.
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La représentation achevée nous restons à l'ombre des arcades pour manger notre sandwich. Il fait vraiment chaud. Puis on longe la cathédrale avant de nous perdre à nouveau dans les rues de Gamla Stan que nous aimons tant.
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Ensuite nous prenons les transports en commun pour retourner sur l'île de Djurgarden. On a envie d'aller plus loin que les musées, cette île est particulièrement verte et offre une multitude de promenades loin de l'agitation de la ville. On descend au terminus du bus et on marche vers le château du Prince Eugène, l'endroit est très bucolique.
Baie de Rysviken
Le prince Eugène de Suède et de Norvège, né le 1ᵉʳ août 1865 au château de Drottningholm et décédé le 17 août 1947 au château de Drottningholm était un prince suédois et norvégien et duc de Närke. Peintre et graveur accompli, il fut un important mécène de nombreux artistes. Le parc en est témoin.
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Retour vers le terminus du bus sous une chaleur écrasante. Dans tout ce que j'avais coché qu'il me plairait de voir il reste (entre autres) le quartier Södermalm et l'église Sophie juchée sur une colline qui domine la capitale. Correspondances, bus plus métro nous voilà arrivés au pied de la colline. Passage par une boulangerie pâtisserie bien achalandée car marcher ça donne faim.
Munis du plan, interrogeant quelques passants on progresse vers le lieu souhaité. Ca traîne un peu les pieds, ça ronchonne un peu, c'est vrai que c'est une journée chargée et chaude, je n'ai pas compté les km parcourus mais quoi ce n'est pas demain que l'on reviendra à Stockholm, ça vaut bien encore un petit effort.
Les abords de la colline sont très verdoyants. Les maisons traditionnelles refont leur apparition en opposition avec les immeubles du bas du quartier.
De nombreuses guinguettes égaient le tout. On est en milieu de semaine et pourtant elles sont prises d'assaut. Mais je me souviens que demain, le 6 juin, ce sera fête nationale, les festivités semblent donc avoir débuté.
De nombreuses personnes chargées de cabas, boîtes de pizzas, packs de bière convergent vers les pelouses situées sous l'église Sophie pour pique-niquer.
Arrivés là, la plupart d'entre elles se déshabillent, sortent plaids et serviettes de bain, pour profiter de la nature et du soleil, un étonnant parfum d'été flotte sur la ville.
On voulait visiter l'église mais elle ferme à 17 h et il est 18 h. Il est temps pour nous de regagner T-Centralen pour rentrer à Rosersberg.
Des marches à dévaller, un tram pris dans le mauvais sens jusqu'à son terminus et repris dans le bon sens, des images plein la tête et malgré cette troisième journée toujours le stress pour retrouver notre train au 6ème sous-sol de T-Centralen et voilà que notre découverte de Stockhom s'achève. Nous avons vu tant de choses et si peu à la fois mais comment visiter une capitale en trois jours ? Malgré tout ce fut une très belle expérience à vivre.
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A suivre Skolkoster, Sigtuna, Uppsala, Gamla Uppsala