Noirmoutier et environs
Début mars
Dans la continuité de notre balade à Tours nous nous dirigeons vers Noirmoutier. Objectif : tester le passage du Goix avant les coureurs du Tour de France.
Nous laissons le camping car côté Bouin et nous voilà partis. Il fait beau mais froid, j'ai superposé 4 couches de vêtements ce qui est assez inhabituel chez moi.
Nous nous sommes assurés que la marée était assez basse pour pouvoir faire l'aller et retour sans problèmes.
La mer est vraiment basse et de nombreuses personnes sont parties à la pêche à pied.
Un de ces repères et refuges qui balisent le Goix et qui peuvent servir d'abri aux imprudents pris par la marée montante.
Les ostréiculteurs profitent de la marée basse pour vaquer à leurs occupations.
Les humains sont à la pêche mais les oiseaux de mer développent eux aussi une technique bien rôdée pour s'alimenter.
Voilà, nous avons traversé...
Nous empruntons maintenant les nombreuses pistes qui jalonnent l'ïle. On a toujours l'impression qu'ne île c'est petit !
Mais quand on pédale on a vite la preuve du contraire. Midi approche et il nous est bien difficle de trouver un resto ouvert. L'ïle vit ses dernières heures hivervales et la majeure partie des volets bleus sont clos.
Nous avons trouvé de quoi nous restaurer à la Barbâtre et avec le ventre plein et le vent contraire le Goix nous paraît tout à coup moins avenant qu'a l'aller !
Au loin le pont dessine son trait d'union.
Aller jusqu'au bout de l'île en vélo n'était pas envisageable aussi reprenons nous le camping car pour franchir le Goix et nous rendre à l'extrémité de l'île, au bois de la Chaize.
La fréquentation est encore minoritaire en ce mois de mars, nous trouvons donc assez facilement à nous garer gratuitement.
Et c'est parti pour une balade dans le bois de Chaize.
Quelles sont jolies ces cabines de la plage aux dames.
La mer est calme et on apprécie tour particlulièrement d'être là en cette période où on peut comtempler la mer et la nature en toute quiétude.
Au hasard de nos tours de roues nous admirons la pleine floraison des mimosas.
Au gré des allées qui jalonnent le bout de l'île nous découvrirons ces phares.
A la recherche d'un ostréiculteur nous passons le pont et nous nous dirigeons au hasard vers Port des Champs.
où nous trouvons l'ostréiculteur qui nous permettra de nous régaler au repas du soir .
C'est un peu à regret que nous quittons ce joli coin pour nous rendre à Bouin où nous passerons la soirée et la nuit en France Passion à l'auberge de l'île sauvage .
L'accueil y sera glacial mais le cadre, dans les marais, valait le déplacement.
Et puis notre plateau d'huîtres console de tous les maux tandis que le soleil couchant joue dans les pales des éoliennes .